• Simulateur GME HC 2024

Les taux constatés d’imprécision de codage CIM-10 en SSR en 2015 (Chiffres exclusifs)

Nous partageons quelques résultats sur les taux d’imprécision de codage CIM-10 en PMSI SSR tels que nous avons pu les calculer dans la durée auprès d’établissements SSR de toute taille et de tout statut avec lesquels nous avons travaillé ou travaillons encore.

On appelle imprécision de codage, un codage CIM-10 en position FPPC, MMP, AE ou DAS, qui aurait pu/aurait du être précisé. Exemple : DAS codé en Z602 « Difficultés liées à la solitude » qui aurait du être précisé en Z6020 « Personne vivant seule à son domicile » ou Z6028 « Solitudes, autres ou non précisées » si il n’y avait pas d’informations dans le dossier.

Le taux d’imprécision de codage se calcule alors de la manière suivante :
– Pourcentage de code CIM-10 imprécis par rapport au nombre total de codes CIM-10 codés au moins une fois en position FPPC et/ou MMP et/ou AE et/ou DAS sur une période donnée.
Exemple : dans un établissement, sur une année, 578 codes CIM-10 différents ont été codés au moins une fois et 26 de ces codes étaient imprécis. Le taux d’imprécision sera donc de 4,50%

A noter que ce taux d’imprécision s’intéresse à la qualité intrinsèque de codage CIM-10, indépendamment de leur impact en volume sur les séjours. 

Nos constats :
#1 Les taux d’imprécision sont très variables d’un établissement à l’autre.
#2 Un « bon » taux d’imprécision est <= 2%. Au dessus de 5% il y a clairement un problème dans le codage des dossiers. A nuancer en fonction du degré de spécialisation de l’établissement. 
#3 Sans surprise, les taux d’imprécision sont liés qualitativement à la bonne tenue et précision des dossiers médicaux (1er facteur) et au niveau PMSI des TIM (2eme facteur). De manière plus lâche mais réelle, nous constatons aussi un lien avec la performance des groupages en GME des séjours, même si ce constat doit être nuancé au cas par cas (exemple typique : « bon » taux d’imprécision de codage CIM-10 SSR et mauvais codage des dépendances ou du CSARR).
#4 Quelques codages imprécis qui reviennent régulièrement : J969 « Insuffisance respiratoire » (à préciser le type I ou II), F320 « Episode dépressif léger » (avec ou sans syndrome somatique ? F3200, F3201), M841 « Fracture non consolidée » (localisation à préciser), etc…

Copyright © Lespmsi.com – Imprimer cet article