Author: DG

FIDES (Facturation Individuelle Des Etablissements de Santé) : état des lieux

Au 1er janvier 2013, la facturation individuelle dite au fil de l’eau devrait être mise en oeuvre dans les hôpitaux et les ESPIC. Il s’agit pour ces établissements de facturer à l’assurance maladie de la manière dont le font déjà depuis plusieurs années les cliniques privées, c’est-à-dire en fonction de leurs activités réelles.

L’enjeu pour les établissements concernés est considérable puisque l’essentiel des prestations hospitalières est concerné : les GHS, les DMI, les molécules onéreuses, la dialyse, l’HAD, la réanimation et les soins intensifs.

En interne, les changements vont concerner :
– les personnels administratifs (bureau des entrées, facturières, contrôle de gestion) qui vont devoir apprendre à gérer en flux de nouvelles problématiques et de nouvelles règles de facturation comme la gestion des rejets de factures, l’optimisation continue des codages, le contrôle qualité permament des données de recueil d’activité
– l’informatique avec de nouveaux logiciels capables de gérer cette nouvelle chaîne de facturation
– les directions avec le travail sur de nouveaux tableaux de bord en temps réel et des analyses d’impact.

Pour préparer cette échéance, 55 établissements pilotes ont été sélectionnés sur candidature par la Tutelle pour tester le nouveau système de facturation avec des premiers tests en réel à partir de novembre 2011.

Le cahier des charges FIDES

La Cour des Comptes, la tarification à l’activité et la convergence tarifaire

Dans un imposant rapport de 547 pages publié ce mois de septembre 2011 sur la Sécurité Sociales, la Cour des Comptes se penche en particulier sur la tarification à l’activité et la convergence tarifaire.

29 pages très complètes qui, après avoir rappellé l’historique des travaux, la place des référentiels type ENC, le rôle de l’ATIH, se prononcent sur les bénéfices attendus du passage à la facturation au fil de l’eau en 2013 pour les hôpitaux et se concluent par 7 recommandations pratiques.

Le rapport de la Cour des Comptes sur la tarification à l’activité et la convergence tarifaire.

La DGOS précise l’utilisation de LAMDA pour l’activité MCO

On sait que les établissements MCO ont 2 ans pour (article L.332-1 du code de sécurité sociale) pour demander le paiement de prestations. Et pour ce faire, ces établissements peuvent renvoyer ou modifier leurs fichiers RSA sur ces 2 années via un logiciel appelé LAMDA.

La DGOS a diffusé en date du 24 juin 2011 une lettre d’instruction mettant en garde les établissements dans leur utilisation de LAMDA, le logiciel de l’AIIH qui permet de retransmettre ou modifier son PMSI MCO.

Concrètement :
– les établissements ayant utilisé LAMDA en 2011 pour leurs données de 2010 pourront faire l’objet de contrôles
– pour les établissements ex-DG, possibilité de dissocier les envois des RSA de l’année en cours à l’ARS des envois correspondant aux années précédentes. Ainsi l’analyse des années antérieures par l’ARS ne « bloque » pas les envois de l’année en cours.

La lettre de la DGOS

L’observatoire économique de l’hospitalisation publique et privée : les évolutions d’activité MCO 2010

L’observatoire économique de l’hospitalisation publique et privée a publié sur le site du Ministère de la santé son rapport sur les évolutions d’activités en MCO en 2010.

Rapport d’une quarantaine de pages avec beaucoup de chiffres, basé sur l’exploitation des données nationales du PMSI 2010 et la CNAMTS.

Parmi les évolutions relevées, une forte augmentation de l’activité MCO tant en hospitalisation publique (+2,7%) que privée (+2,2%).

Le rapport de l’Observatoire économique de l’hospitalisation publique et privée

Décret sur les contrôles T2A entré en vigueur le 1er septembre 2011

La FEHAP a publié un projet de décret sur les contrôles T2A.

Un tel décret était attendu devant l’explosion des contentieux suite aux premières vagues de contrôles de la CNAM de ces 2 dernières années.

Parmi les principaux points de ce decret, retenons :
– la prise en compte des sous-facturations à l’égal des sur-facturations.
– la limitation des sanctions à 10 fois maximum le montant des indus. Les fédérations réclamaient en rapport de 1 à 3 maximum.
– les délais et le déroulement des procédures contradictoires sont précisées. Les établissements pourront ainsi maintenant plaidés leur cause devant une commission de contrôle de l’ARS.

Projet de décret modifiant les dispositions relatives au contrôle de la tarification à l’activité des établissements de santé.