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OVALIDE SSR arrive fin 2014 en remplacement des tableaux MAT2A SSR

Après le remplacement en 2013 des tableaux MAT2A en MCO par OVALIDE, puis début 2014 des tableaux MAT2A HAD par un OVALIDE HAD, l’ATIH a communiqué discrètement sur l’arrivée d’OVALIDE pour le SSR fin 2014.

Concrètement cela signifie que fin 2014 si tout va bien d’ici là les tableaux MAT2A SSR seront remplacés par des tableaux OVALIDE SSR, plus clairs et plus complets.

Source : Actualité ATIH du 15/04/2014

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MAT2A Psy en 2014 : 2 nouveaux tableaux pour mieux contrôler les données des assurés

L’ATIH a publié en ce mois d’avril 2014 la mise à jour pour 2014 du Guide de lecture MAT2A PSY qui permet de comprendre les tableaux MAT2A Psy sur ePMSi pour chaque établissement psychiatrique.

La principale nouveauté tient à la création de 2 nouveaux tableaux :

  • Création du tableau 01C – Analyse de l’association Code grand régime / Code gestion pour les établissements DGF

Ce nouveau tableau est bien évidemment à mettre en relation avec la nouvelle variable « Code gestion » à renseigner dans les VIDHOSP à partir de 2014 (nouveau format V009) et qui reprend l’information figurant dans la zone « régime obligatoire » de la carte vitale.

Ce tableau va donc s’appuyer sur le fichier ANO HOSP (le fichier VIDHOSP anonymisé) pour contrôler la qualité de la saisie des codes gestion par séjour en les rapprochant des codes grand régime des assurés par séjour via une table de correspondance.

Il s’agit donc d’un tableau réservé au contrôle de la chaîne de traitement administrative et facturation.

  • Création du tableau 01D – Analyse de la compatibilité des variables code grand régime / caisse gestionnaire / centre gestionnaire pour les seuls établissements DGF

Dans la même logique que le tableau 01C, ce tableau « présente le nombre de séjours concernés par une association non valide (et / ou des valeurs manquantes) des variables suivantes du fichier ANO : code grand régime, numéro de caisse gestionnaire et numéro de centre gestionnaire. »

Là encore, il s’agit de repérer les problèmes dans la chaîne de saisie des informations des assurés. pour

Source : Guide de lecture des tableaux MAT2A Psy 2014

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L’état de la dette des établissements publics de santé (rapport Cour des Comptes)

La Cour des Comptes vient de rendre public une étude menée à la demande de l’Assemblée Nationale sur l’endettement des hôpitaux.

Parmi les principaux résultats de cette étude, on notera :

  • « La dette à moyen et long terme des établissements publics de santé (EPS) a triplé en dix ans, pour atteindre 29,3 Md€ à la fin 2012, soit 1,4 % du PIB »
  • « Après des années de croissance annuelle supérieure à 15 %, un début de ralentissement peut être observé depuis 2010, le taux de progression de la dette à moyen et long terme des EPS étant revenu à 6 % en 2012, toutes choses égales par ailleurs. »
  • « Le service de la dette, qui tient compte des charges d’intérêt et des obligations annuelles de remboursement des hôpitaux, atteignait 4,1 % des produits d’exploitationfin 2011 »
  • Une des raisons de cet endettement tient aux plans Hôpital 2007 et Hôpital 2012 mal maîtrisés et surtout financés par endettement
  • Les fameux emprunts structurés dont les charges financières explosent après quelques années représentaient « fin 2012 près d’1 Md€, soit 4 % de l’encours total des  établissements publics et étaient concentrés sur moins d’une centaine d’établissements de santé »
  • « Les encours à risque élevé atteignaient 2,5 Md€, soit 9 % de l’encours total »

La Cour des Comptes émet 6 recommandations de bon sens :

  1. réserver le financement des investissements par l’emprunt exclusivement aux projets permettant aux établissements publics de santé d’atteindre un taux de marge d’au moins 8 % ;
  2. généraliser à l’ensemble des établissements publics de santé l’obligation de construire un plan prévisionnel de trésorerie sur six mois glissants ;
  3. permettre l’expérimentation par les trois plus grands centres hospitaliers régionaux de l’émission de billets de trésorerie ;
  4. définir au niveau central une démarche d’ensemble claire et organisée de désensibilisation des emprunts structurés souscrits par les établissements publics de santé, faisant apparaître les priorités et les modalités de la sécurisation des encours des hôpitaux ;
  5. envisager pour le secteur hospitalier la création d’un dispositif spécifique de soutien partageant l’allègement du coût de la neutralisation des risques attachés aux emprunts structurés entre les banques et les emprunteurs ;
  6. obliger les directeurs des établissements à présenter annuellement au conseil de surveillance la stratégie de gestion de la dette de l’établissement, précisant, le cas échéant, la démarche de sécurisation des emprunts structurés, avant transmission à l’agence régionale de santé pour approbation.

Source : La dette des EPS – Rapport Cour des Comptes

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Les CMA 2014 (version 11f) : comparaison avec la liste des CMA 2013

Comme chaque année, la liste des CMA pour le MCO a changé avec la nouvelle version 11f des GHM.

Quelques données à ce sujet :

  • 4 893 codes CIM-10 sont CMA en 2014 (version 11f). Il y en avait 4 825 en 2013 (version 11e)
  • La liste des CMA de sévérité 4 en 11f comprend 483 codes CIM-10 comme en 11e avec 3 ajouts (U821 « Résistance à la méthicilline », U830 « Résistance à la vancomycine » et  U831 « Résistance à d’autres antibiotiques apparentés à la vancomycine »)
  • La liste des CMA de sévérité 3 change, passant de 874 codes en 11e , à 881 codes en 11f avec 1 retrait (U88) et 8 ajouts (J96.00, J96.01, J96.09, K43.4, K43.7, U82.2, U83.7, U84.4). Il s’agit simplement de la prise en compte des évolutions de la CIM-10 en 2014
  • La liste des CMA de sévérité 2 passe de 3 508 codes en 11e à 3 529 codes en 11f
  • 38 nouvelles CMA en 2014 correspondant toutes à  nouveaux codes CIM-10 2014 : les 6 nouveaux codes de Fibrillation auriculaire en I48 (I480, I481, I482, I483, I484, I489), le I726 « Anévrisme et dissection de l’artère vertébrale », les 15 codes en J96 d’insuffisance respiratoire, 4 codes en K43 d’hernie et 12 codes en U82, U83 et U84 de résistance aux médicaments

Source : Volume 1 du manuel GHM 11f (2014) – Annexe 4 

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Evolution des finances des cliniques privées jusqu’en 2012 (étude DREES – Mars 2014)

La DREES vient de publier une étude complète sur l’évolution des finances des cliniques privées MCO, SSR et PSY entre 2006 et 2012, sur la base de 3/4 des cliniques ayant déposé leurs comptes. A noter que l’étude ne fait que 4 pages, et va donc à l’essentiel.

Présentation de l’étude :
« En 2012, la rentabilité nette des cliniques privées à but lucratif est estimée à 1,9 % de leur chiffre d’affaires. Elle baisse de 0,7 point par rapport à 2011, mais son niveau est proche de ceux observés au cours de la période 2008-2010. Le résultat net plus élevé obtenu en 2011 s’expliquait par des opérations de cessions immobilières exceptionnelles.

Evolution de la rentabilité des cliniques privées entre 2006 et 2012

La situation économique et financière des cliniques privées est contrastée selon leur secteur d’activité. Dans le secteur le plus important, en médecine, chirurgie, obstétrique et odontologie (MCO), la rentabilité nette se limite, en 2012, à 1,3 %, avec une baisse du résultat d’exploitation et de la capacité d’autofinancement. Cette dernière reste toutefois à 3,7 %, un niveau comparable à ceux observés ces dernières années. L’endettement des cliniques en MCO augmente (45 %) malgré un effort d’investissement qui poursuit sa baisse.

Les cliniques spécialisées en soins de suite et de réadaptation sont dans une situation plus favorable, avec une augmentation de la rentabilité nette qui atteint 3,3 % en 2012. Les cliniques psychiatriques enregistrent les meilleurs résultats, avec une rentabilité nette de 6 %, un faible endettement et des investissements en hausse. » (source DREES)

Commentaire T2A Conseil : le point le plus inquiétant concerne, pour les cliniques MCO, le niveau très bas de leur capacité d’autofinancement et donc la baisse continue de leurs investissements qui ne représenteraient plus en 2012 que 3,9% de leur CA, niveau insuffisant pour garantir, à moyen terme, leur qualité globale de prise en charge.

Source : La situation économique et financière des cliniques privées à but lucratif en 2012

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