La vie des DIM

Entrepôt de données autour du PMSI : un premier projet

Après la banque et la grande distribution, le monde de la santé commence à s’interesser aux entrepôts de données pour aider à mieux piloter les établissements de santé.

Le principe est simple : il s’agit dans un premier temps de regrouper dans une seule base de données un maximum de sources de bases de données issues de l’exploitation des établissements, à commencer par la base PMSI, la facturation, les consommations de médicaments, la comptabilité, la masse salariale, etc…ou issues de référentiels extérieures (base nationale ou régionale PMSI, CIM-10, bases de comparaisons internationales, etc…). Puis, d’analyser cette matière via des analyses appelées OLAP, analyse multi-dimensionnelles, etc….
Le but de ces travaux est principalement de « détecter » et quantifier des corrélations de données non évidentes, comme dans la grande distribution, l’étude des tickets de caisse peut montrer que les personnes qui achètent le samedi du yaourt à la vanille ont une plus grande propension à acheter de la lessive (exemple fictif et simplifié !). La possibilité de trouver des tels résultats est liée à la quantité d’informations à manipuler, d’où l’intérêt de regrouper des bases de plusieurs CHU.

En revanche, la mise en oeuvre de tels projets est complexe et coûteuse.

Un premier projet regroupant les CHU de Montpellier, Clermont-ferrand et Marseille et des laboratoires de recherche informatique est actuellement en cours. On en suivra avec attention dans les mois à venir les premiers résultats.

Dossier de présentation de la journée du 14 octobre où sera présenté le projet.

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La Cour des Comptes, la tarification à l’activité et la convergence tarifaire

Dans un imposant rapport de 547 pages publié ce mois de septembre 2011 sur la Sécurité Sociales, la Cour des Comptes se penche en particulier sur la tarification à l’activité et la convergence tarifaire.

29 pages très complètes qui, après avoir rappellé l’historique des travaux, la place des référentiels type ENC, le rôle de l’ATIH, se prononcent sur les bénéfices attendus du passage à la facturation au fil de l’eau en 2013 pour les hôpitaux et se concluent par 7 recommandations pratiques.

Le rapport de la Cour des Comptes sur la tarification à l’activité et la convergence tarifaire.

La DGOS précise l’utilisation de LAMDA pour l’activité MCO

On sait que les établissements MCO ont 2 ans pour (article L.332-1 du code de sécurité sociale) pour demander le paiement de prestations. Et pour ce faire, ces établissements peuvent renvoyer ou modifier leurs fichiers RSA sur ces 2 années via un logiciel appelé LAMDA.

La DGOS a diffusé en date du 24 juin 2011 une lettre d’instruction mettant en garde les établissements dans leur utilisation de LAMDA, le logiciel de l’AIIH qui permet de retransmettre ou modifier son PMSI MCO.

Concrètement :
– les établissements ayant utilisé LAMDA en 2011 pour leurs données de 2010 pourront faire l’objet de contrôles
– pour les établissements ex-DG, possibilité de dissocier les envois des RSA de l’année en cours à l’ARS des envois correspondant aux années précédentes. Ainsi l’analyse des années antérieures par l’ARS ne « bloque » pas les envois de l’année en cours.

La lettre de la DGOS

L’observatoire économique de l’hospitalisation publique et privée : les évolutions d’activité MCO 2010

L’observatoire économique de l’hospitalisation publique et privée a publié sur le site du Ministère de la santé son rapport sur les évolutions d’activités en MCO en 2010.

Rapport d’une quarantaine de pages avec beaucoup de chiffres, basé sur l’exploitation des données nationales du PMSI 2010 et la CNAMTS.

Parmi les évolutions relevées, une forte augmentation de l’activité MCO tant en hospitalisation publique (+2,7%) que privée (+2,2%).

Le rapport de l’Observatoire économique de l’hospitalisation publique et privée

Décret sur les contrôles T2A entré en vigueur le 1er septembre 2011

La FEHAP a publié un projet de décret sur les contrôles T2A.

Un tel décret était attendu devant l’explosion des contentieux suite aux premières vagues de contrôles de la CNAM de ces 2 dernières années.

Parmi les principaux points de ce decret, retenons :
– la prise en compte des sous-facturations à l’égal des sur-facturations.
– la limitation des sanctions à 10 fois maximum le montant des indus. Les fédérations réclamaient en rapport de 1 à 3 maximum.
– les délais et le déroulement des procédures contradictoires sont précisées. Les établissements pourront ainsi maintenant plaidés leur cause devant une commission de contrôle de l’ARS.

Projet de décret modifiant les dispositions relatives au contrôle de la tarification à l’activité des établissements de santé.