PMSI MCO

Chaînage MCO – SSR pour les AVC : un exemple d’utilisation de la base PMSI.

La Société Français de Médecine d’Urgence s’est recemment penchée que la prise en charge des patients hospitalisés suite à un AVC.

Ce qui nous intéresse ici c’est que pour cette étude à visée strictement médicale et de santé publique, la base de connaissance ont été les bases nationales PMSI MCO et SSR, avec un filtre sur le Diagnostic Principal de l’AVC et la chaînage entre les bases PMSI MCO et SSR via le numéro d’anonymisation qui permet de « suivre » le patient lors de son transfert de MCO vers le SSR et ses éventuels futurs aller-retour.

Pour les promoteurs de l’étude : « Le PMSI permet de chaîner les hospitalisations en court séjour et en SSR avec une bonne fiabilité. C’est une source de données exhaustive qui apporte une vision nationale des hospitalisations »,  avec toutefois un bémol quant au codage des prises en charge en UNV.

Un exemple qui illustre le rôle désormais fondamental du PMSI dans l’amélioration de la santé publique.

L’article de la SFUM pour consulter les résultats médicaux sur la question.

 

Evolution des parts de marché dans le court-séjour entre le public et le privé entre 2005 et 2009

La DRESS (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) vient de publier une étude sur l’évolution des parts de marché dans le court-séjour MCO entre 2005 et 2009.

Rien qu’on ne sache déjà sur les grandes tendances, mais l’étude, courte (8 pages), chiffre précisément les évolutions :

  • Des évolutions communes au privé et au public : forte hausse de l’ambulatoire et en parallèle baisse des séjours en hospitalisation complète, réorientation thérapeutique vers d’autres modes de prises en charge que l’hospitalisation,
  • En relatif, prise de part de marché du public sur le privé, en grande partie liée aux fermetures de cliniques privées ou de certaines de leurs activités et à meilleure valorisation des séjours dans le public
  • Des situations très contrastées selon les pathologies

Un regret : l’étude s’appuyant essentiellement sur la base nationale PMSI, dont les données sont disponibles en temps réel, on ne comprend pas bien pourquoi l’étude n’inclut pas l’année 2010.

L’étude de la DRESS.

La campagne tarifaire 2011 des établissements de santé : les budgets DAF, MIGAC, MERRI et des différents plans de santé par région

La circulaire relative à la campagne tarifaire 2011 des établissements de santé est parue (CIRCULAIRE N° DGOS/R1/2011/443 du 9 novembre 2011).

Vous y trouverez :

  • La répartition des DAF, MIGAC et crédits MERRI par région
  • Les budgets par plans de santé (Cancer, sécurisation des établissements psychiatrie, programme national de lutte contre le VIH et les IST, plan d’amélioration de la prise en charge de la douleur
  • Les mesures en faveur des personnels médicaux et paramédicaux

Len vers la circulaire

Nouvelle étude sur les Evênements Indésirables associés aux Soins grâce à la base PMSI

L’IRDES (l’Institut de Recherche et Documentation en Economie de la Santé) vient de publier une étude montrant que le coût total des événements indésirables associés aux soins (EIS) peut être estimé à au moins 700 millions, 90 % de cette estimation étant lié aux escarres, désordres métaboliques, septicémies et embolies pulmonaires postopératoires.

Cette étude, et c’est ce qui nous intéresse ici sur ce blog, est basée sur 9 indicateurs de sécurité des patients choisis dans la base nationale du PMSI (chiffres 2007). Parmi ces indicateurs, on relève les désordres physiologiques et métaboliques postopératoires, les septicémies postopératoires, les escarres et les embolies pulmonaires postopératoires.

Les 700 millions sont concentrés dans 0,5% des séjours qui ont au moins 1 des 9 indicateurs retenus.

Les surcoûts engendrés par ces EIS vont de 500 à 20 000 euros.

Lien vers l’étude de l’IRDES

La réorganisation de la chirurgie cardiaque à l’AP-HP : un exemple d’utilisation du PMSI et de ses limites.

L’affaire a fait du bruit dans la presse avec notamment un article dans le magazine « Le Point » de cette semaine, avec l’interview du chef de service de chirurgie cardiaque à Henri Mondor.

Nous la relayons sur le blog dans la mesure où il s’agit d’une nouvelle illustration de la montée en puissance du PMSI comme outil de choix stratégique pour la Tutelle dans ses politiques de réorganisation de l’offre de soins.

 Cette enquête de l’IGAS avait été demandée par le Ministère de la Santép pour identifer lequel des 4 centres de chirurgie cardiaque  de l’AP-HP il convendrait de fermer. Et c’est la grande différence dans les taux de mortalités issus de la base PMSI entre ces 4 centres qui a créée le remous médiatique. Toutefois, les chiffres bruts du PMSI n’ont pas suffi et l’IGAS a dû mener une enquête qualitative pour aller plus loin et comprendre les raisons de ces situations.

Le communiqué de presse de l’IGAS sur le sujet.

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